Adessadomicile lance une étude socio-économique en partenariat avec l’OCIRP. Les résultats seront diffusés à partir du 15 octobre.
Réduire le nombre de naissances à risque, diminuer le recours au placement des enfants en institution, ou en famille d’accueil, diminuer les risques de maltraitance, diminuer le recours aux urgences, soulager les aidants… les soins et les interventions au domicile des familles fragiles, des personne âgées et des personnes handicapées, ont une valeur-ajoutée considérable. Pourtant si la contribution sociale du secteur fait consensus, son impact positif pour l’économie reste méconnu.
"Les pouvoirs publics nous reprochent souvent ce qu’on « coûte » sans réaliser ce que l’on « rapporte » non seulement en termes de prévention, de bientraitance mais aussi en termes de dépenses évitées et/ou de rentrées fiscales et sociales supplémentaires. Plus grave encore, les politiques publiques appliquées en faveur de l’aide à domicile reposent sur des évaluations parcellaires qui viennent entériner ce préjugé. Pour que les personnes fragiles bénéficient d’un accompagnement adapté à leurs besoins, il est indispensable de faire changer le regard porté sur les interventions à domicile et de tenir compte de ses impacts sur le long terme. L’étude socioéconomique que nous avons lancée apportera de nouveaux indicateurs. Elle encouragera les pouvoirs publics à changer de posture, mieux appréhender la réalité de notre activité, mieux la soutenir dans le cadre de la loi de finances en cours mais également dans la perspective de la loi dépendance à venir aux profits des personnes que nous accompagnons", précise Patrick Malphettes président d’Adessadomicile.
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